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LES KABARDINES
Elevage


Ref : www.equiworld.net

Les Kabardines sont maintenus en groupes et ils ont un remarquable instinct de troupeau. S'ils sont volés, ils peuvent s'échapper et retrouver le chemin de leur troupeau même en plusieurs mois, même s'ils sont entravés.

Les juments kabardines sont très fertiles et généreuses en lait ; certaines restent fertiles jusqu'à plus de 20 ans. Ce sont des mères parfaites, extrêmement possessives et protectrices vis-à-vis de leur progéniture.


Pâturage dans le Caucase : étape à 1800m en Mars 2002

La plupart des étalons kabardines restent virils jusqu'à 20 ans et plus, même s'ils ne reçoivent aucune nourriture supplémentaire pendant la saison de reproduction. Au printemps, les reproducteurs forment ce qu'on appelle des «kosyaks», des petits troupeaux d'environ 20 têtes. Chaque petit troupeau est à la charge d'un étalon, qui s'occupe des juments, les monte et les protège des autres étalons et des loups. Ces étalons reproducteurs sont si féroces que les gardiens de troupeau ne s'en approchent qu'avec prudence.


Transhumance des kabardines en Mars 2002

Début mai les troupeaux se mettent en route pour les prairies alpines. A mesure que la ligne des neiges recule, ils grimpent de plus en plus haut jusqu'à ce qu'ils atteignent la destination où ils passeront l'été. Le seul extra qu'ils reçoivent en cet endroit est du sel. Début août les étalons sont séparés de leurs troupeaux respectifs et toutes les juments sont réunies. En septembre, avec les premières neiges, les troupeaux reprennent la transhumance vers leurs quartiers d'hiver.


Hauts pâturages du Caucase (2600m)

Les chevaux passent l'hiver dehors ou en enclos, on les fait paître et on leur fournit du foin. Le sevrage se passe en novembre. Les poulains sont groupés par sexe ; leurs pâturages sont séparés, de même que leurs programmes de formation.

Ref : Pawel Kravietz, www.kabardians.com

Les méthodes d'élevage traditionnelles sont très differentes de ce à quoi un éleveur européen est habitué. Dans l'étable Guaran les chevaux sont gardés en «taboons», les structures sociales naturelles au sein desquelles vivent les chevaux sauvages. Un étalon protège un groupe de 10 à 30 juments et leurs poulains, tandis que les jeunes mâles vivent en groupes d'adolescents distincts. Les étalons s'accouplent avec les juments de façon entièrement naturelle.


Transhumance des kabardines en Mai 2002

Au début du printemps le troupeau entier quitte les vallées entourant la capitale Nalchik et se dirige vers les pâturages montagnards de mi-niveau à 1 600 mètres, où se trouvent une ferme et le camp d'entraînement des chevaux de sport (ce groupe est gardé séparément en étable). Habituellement en mai le troupeau poursuit sa transhumance vers les pâturages d'altitude à 2 500 mètres où ils séjournent jusqu'en octobre, date à laquelle le troupeau entier rejoint ses quartiers d'hiver.


Transhumance des kabardines en Mars 2002

Dans les montagnes, plusieurs «taboons» se partagent une surface de plusieurs centaines d'hectares, où ils sont libres de se promener à 10 ou 15 kilomètres de la hutte de leur gardien. Pendant la saison chaude les chevaux reçoivent généralement peu ou pas de nourriture additionnelle, à l'exception de petites portions d'avoine offertes aux étalons pour les convaincre de ramener le troupeau à l'étable. Mais des blocs de sel sont toujours disponibles pour les chevaux.


Hauts pâturages du Caucase ( 2800m)

Pendant la nuit les troupeaux sont enfermés dans des enclos pour les protéger des voleurs et des loups, deux sérieux problèmes pour les éleveurs. Chaque année les éleveurs en Kabarda perdent des chevaux dérobés, les voleurs pouvant subtiliser jusqu'à 50 bêtes d'un coup. En outre, dans le troupeau de Guaran, 10 poulains en moyenne tombent victimes des loups et ours chaque année.



Enclos

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